Déposition de croix

La déposition de croix – Oeuvre du XVIIème siècle – Ecole flamande de Van Dyck – inscrite à l’inventaire départemental (1969) – 1ère restauration en 1923 – restaurée en 1999 par Alain Bouchardon

Extrait de l’évangile selon saint Matthieu 22,55-61

55 Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.

56 Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.

57 Comme il se faisait tard, arriva un homme riche, originaire d’Arimathie, qui s’appelait Joseph, et qui était devenu, lui aussi, disciple de Jésus.

58 Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna qu’on le lui remette.

59 Prenant le corps, Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé,

60 et le déposa dans le tombeau neuf qu’il s’était fait creuser dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla.

61 Or Marie Madeleine et l’autre Marie étaient là, assises en face du sépulcre.

Prière a la Sainte Croix de Jésus-Christ

“Ô Croix vénérable, ouvrage tout à la fois et de l’amour d’un Dieu et de la cruauté des hommes !

Croix objet des désirs de Jésus Christ, le terme de ses travaux, le théâtre de ses opprobres ainsi que le trophée de ses victoires, le lit de douleur où il nous a enfanté à la grâce, la chaire où il nous a enseigné le chemin du ciel, l’autel où il s’est sacrifié pour notre salut !

Croix sacrée, qui avez été le glorieux instrument de notre rédemption, qui avez réconcilié le ciel avec la terre, Dieu avec les pécheurs!

Croix précieuse, qui avez été prêchée à toutes les nations, qui avez été révérée de tous les peuples, et qui, du lieu du supplice, avez passé sur les autels du Très Haut.

Croix admirable qui offrez à nos yeux un prodige de miséricorde, un parfait modèle de pénitence, un tableau accompli de toutes les vertus!

Croix salutaire, vrai trésor de grâce, l’asile des malheureux, la consolation des affligés, le soulagement des pauvres, le refuge des pécheurs, la confiance des agonisants.

Croix divine, le bouclier de l’Eglise militante, le salut de l’Eglise souffrante, l’étendard de l’Eglise triomphante, la terreur de l’enfer, la clef du paradis, le grand livre des saints et des prédestinés, l’objet enfin de la vénération des anges et des hommes.  

Divine Croix, recevez en ce moment les hommages de ma foi, de mon dévouement et de mon cœur. Je me consacre à vous comme mon sauveur s’y est attaché par amour pour moi. Je m’attache à vous de cœur et d’esprit, et s’il se pouvait, de tout mon cœur, vous priant instamment, après ce tendre baiser que j’ose appliquer à votre bois sacré, et en vertu de ce sang précieux dont vous avez été arrosé, de me prendre désormais sous votre sauvegarde, d’être mon soutien dans les peines, ma force dans les tentations, mon conseil dans les doutes, ma lumière dans les ténèbres, ma règle de conduite pendant ma vie, ma confiance et le gage de mon salut. Amen.”