Jean-Marie Vianney, curé d’ars

Sa vie

Jean-Marie Vianney naît à Dardilly, près de Lyon, le 8 mai 1786. Ses parents sont des paysans à la foi solide. Il apprend de sa mère la vie chrétienne et montre très jeune un vif intérêt pour le Seigneur et la Vierge Marie. A neuf ans il va à l’école à Dardilly mais y reste très peu car il est plus utile au travail agricole. Profondément marqué par la révolution, le petit Jean-Marie fait sa première communion et première confession clandestinement.

Saint Jean-Marie Vianney, curé d’ars

A dix-sept ans il exprime son désir de devenir prêtre, sa mère est très heureuse mais son père ne peut s’y résoudre car son travail est nécessaire à la ferme. Après deux ans, le père Vianney accepte mais Jean-Marie n’a pas l’instruction nécessaire pour entrer au séminaire. L’abbé Balley, curé d’Ecully, prend le jeune homme sous sa protection et grâce à lui il peut commencer sa formation. Tout au long de ses études, le jeune Jean-Marie est pieux, humble et animé d’un grand esprit de pénitence, en revanche il éprouve beaucoup de difficultés scolaires notamment pour mémoriser le latin. Il entreprend un pèlerinage à La Louvesc au tombeau de saint Jean-François Régis, et y reçoit la grâce de pouvoir finir ses études. En 1807, il reçoit la confirmation et prend pour patron saint Jean-Baptiste. En 1809, Jean-Marie est réquisitionné pour rejoindre l’armée napoléonienne, cependant grâce à un concours de circonstances il ne pourra se rendre au front. En 1811 il reçoit la tonsure et part pour le petit séminaire de Verrières.

Il est ordonné prêtre le 13 août 1815 à 29 ans et nommé vicaire à Écully. En 1818, l’évêque le nomme curé à Ars, il se met immédiatement à sa tâche : convertir ses paroissiens et les ramener à une vie sainte. Le curé d’Ars n’aura de cesse de rappeler ses fidèles à l’ordre, les invitant constamment à rejeter le péché. Il est connu pour ses sermons sévères et cela lui vaut d’être calomnié et persécuté. Pourtant à Ars la paroisse est tout à fait renouvelée. Le saint prêtre fonde dans le village une école puis un orphelinat nommé la « Providence », plusieurs miracles s’y produisent.

Alors qu’il vit extrêmement pauvrement, le curé d’Ars a souci d’embellir son église par des rénovations et décorations. Il met tous ses soins à la célébration de la messe et Ars est réputée pour la beauté de ses offices, les processions de la Fête-Dieu ont un éclat exceptionnel. Pendant trente ans, le curé Vianney reçoit des attaques directes du diable qu’il appelle le « grappin ». A la fin de sa vie, les foules affluent à Ars, on compte jusqu’à 120 000 personnes par an. Le rayonnement de celui qu’on appelle déjà le saint grandit, les nombreux voyageurs désirent se confesser au père Vianney qui passe jusqu’à quinze heures dans son confessionnal. Il était connu pour avoir le don de lire dans les âmes. Il obtient beaucoup de miracles par l’intermédiaire de sainte Philomène« sa petite sainte ».

Après avoir travaillé sans relâche plus de quarante ans, mangeant et dormant extrêmement peu, il meurt le 4 août 1859 à Ars-sur-Formans.

Pourquoi demander son aide ?

Le saint curé d’Ars était un homme de prière et de pénitence. Il obtenait par-là de nombreuses grâces. Beaucoup de faits extraordinaires ayant eu lieu par son intercession ont été rapportés. Il confia à un ami : « J’obtenais du bon Dieu tout ce que je voulais, pour moi comme pour les autres ». Il est aujourd’hui encore sollicité par de nombreux chrétiens pour obtenir l’aide du Seigneur.

Prier avec Saint Jean-Marie Vianney

« Je Vous aime, Ô mon Dieu, et mon seul désir est de Vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je Vous aime, Ô mon Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en Vous aimant que de vivre un seul instant sans Vous aimer. Je Vous aime, Ô mon Dieu, et je ne désire le Ciel que pour avoir le bonheur de Vous aimer parfaitement. Je Vous aime, Ô mon Dieu, et n’appréhende l’enfer que parce qu’on n’y aura pas la douce consolation de Vous aimer. Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je Vous aime, du moins je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faites-moi la Grâce de souffrir en Vous aimant, de Vous aimer en souffrant et d’expirer un jour en Vous aimant et en sentant que je Vous aime. Et plus j’approche de ma fin, plus je Vous conjure d’accroitre mon amour et de le perfectionner. Amen! »