invention de la Sainte Croix

Œuvre de van Mine 1755 – Ecole flamande – inscrite a l’inventaire départemental (1969) restaurée en 1923 puis en 2005 par Alain Bouchardon

“Ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé…, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris”. (Ésaïe 53.4-5)

Selon une tradition qui remonte à saint Ambroise, le bois de la vraie croix aurait été retrouvé au IVe siècle par sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin. A l’emplacement où la tradition populaire gardait le souvenir de la Passion, se dressait un temple d’Aphrodite. Elle obtint de son fils qu’on opérât des fouilles qui permirent de découvrir une petite colline et un tombeau. Des miracles accompagnèrent la découverte des morceaux de bois qui avaient été jetés dans un puits voisin. Ils furent ainsi reconnus comme étant ceux de la passion du Christ et furent dès lors l’objet d’un culte liturgique.

Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, s’était mise à la recherche de la croix du Christ qui avait été enterrée à Jérusalem. Lorsqu’elle a découvert l’endroit où la croix a été enfouie, elle a en fait retrouvé trois croix : celle de Jésus et celles des deux larrons qui ont été crucifiés avec lui. Pour reconnaître l’instrument du supplice du Christ, on a approché les trois croix d’un cadavre et celui-ci est, toujours selon la légende, ressuscité au contact de la sainte croix. C’est le moment représenté dans ce tableau de Bertholet Flémal : on voit des soldats hissant la croix au pied de laquelle un cadavre se redresse dans son linceul. Sainte Hélène, somptueusement représentées dans des atours à l’antique, assiste, comme en extase, à l’élévation de ce qui est pour les chrétiens le symbole de la Rédemption de l’humanité.

Puissante prière d’invocation à la Sainte Croix

« Dieu tout-puissant, qui avez souffert la mort à l’arbre patibulaire pour tous nos péchés, soyez avec moi ;

Sainte Croix de Jésus-Christ, ayez pitié de moi ;

Sainte Croix de Jésus-Christ, soyez mon espoir ;

Sainte Croix de Jésus-Christ, repoussez de moi toute arme tranchante ;

Sainte Croix de Jésus-Christ, versez en moi tout bien ;

Sainte Croix de Jésus-Christ, détournez de moi tout mal ;

Sainte Croix de Jésus-Christ, faites que je parvienne au chemin du salut ;

Sainte Croix de Jésus-Christ, repoussez de moi toute atteinte de mort ;

Sainte Croix de Jésus-Christ, préservez moi des accidents corporels et temporels, que j’adore la Sainte Croix de Jésus-Christ à jamais.

Jésus de Nazareth crucifié, ayez pitié de moi, faites que l’esprit malin et nuisible fuie de moi, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il !

En l’honneur du Sang Précieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, en l’honneur de Son Incarnation, par où Il peut nous conduire à la vie éternelle, aussi vrai que Notre Seigneur Jésus-Christ est né le jour de Noël et qu’Il a été crucifié le Vendredi Saint.

Amen